Depuis un peu plus de deux ans, Marine Wallon peint des toiles qui comportent un certain nombre d’invariants : il s’agit de représentations de paysages d’où l’architecture est globalement absente. Au premier plan, on remarque presque systématiquement la silhouette de figures humaines plus ou moins massives.
Les paysages eux-mêmes sont réduits à trois éléments essentiels : le ciel, la végétation, le minéral. Ces tableaux procèdent d’une commune méthode : l’artiste réalise des captures d’écran à partir du visionnage de vidéos publicitaires touristiques ou de films de vacances amateurs. L’image extraite est figée à la seconde près, ce n’est pas celle qui précède, ni la suivante. De ce choix drastique, elle réalise un croquis puis une toile, où sa « manière » de peindre trouve un terrain d’expression libre et permet à un certain nombre de « signes » d’éclore sur la toile.
Le signe, c’est la peinture qui s’énonce elle-même. Dans les toiles de Marine Wallon, on trouve une grande variété de ces signes, chaque peinture étant l’occasion d’en découvrir et d’en faire apparaître de nouveaux.
Karin Schlageter ( Extrait d’un entretien avec Marine Wallon )
Où ?
12 avenue Auguste Renoir, Cran-Gevrier 74960 Annecy
Quand ?
Du 11 mai au 29 Juin 2019
Du mardi au vendredi de 14h-18h, et le samedi de 10h-13h et 14h-18h
Qui ?
Auteur : Claire Pélissier
Date de publication : 26 avril 2019
Date de la dernière mise à jour : 22 août 2022