ARCHI / Incognito /

Un loft lumineux et plein de surprises à TriBeCa

L’architecte new-yorkaise Andrea Leung a transformé un atelier en un magnifique loft parsemé de miroirs, de fenêtres et de pièces secrètes au cœur du quartier branché de New York.


Splendeur. Le loft est orné de trois colonnes corinthiennes et bordé de sept grandes fenêtres sur deux côtés qui donnent sur le quartier de TribeCa.


So chic. Dans le salon, la table basse en laiton d’Andrea Leung (Steven Harris Architects) pour Barneys New York s’harmonise avec l’Arch Bench de Pietro Franceschini qui prête ses courbes organiques à l’aspect rectiligne.

Puiser dans les souvenirs et les héritages familiaux, c’est le mantra d’Andrea Leung. Cette ancienne diplômée en architecture de Yale a à son actif de nombreux projets privés, commerciaux et muséaux à travers le monde. Aujourd’hui, associée principale chez Steven Harris Architects, elle nous invite à découvrir son loft ultra chic, moderne et surprenant. Pour cet atelier revisité à proximité de TriBeCa, elle s’est inspirée des endroits cachés de l’appartement de sa grand-mère à Vancouver. « Les espaces secrets me fascinent. », explique-t-elle « Son penthouse pied-à-terre en regorgeait. Poussez le bon miroir, il s’ouvre sur une salle de tatami cachée. Appuyez-vous sur la bibliothèque de droite et un couloir faiblement éclairé vous conduit à sa propre oasis de calme personnelle. » Andrea Leung aime la façon dont les émotions génèrent les beaux espaces et comment la combinaison de matériaux peut créer de réelles tensions poétiques liées au vécu, tout en touchant au subconscient. 

Discrétion. Les portes dissimulées de la chambre, de la salle de bains principale et de la cuisine s’ouvrent sur le grand salon et la salle à manger lumineux.

Combinaison. La chaise lounge Nicci Nouveau est signée Adam Court, le lampadaire Silhouette est conçu par Svend Aage Holm-Sorensen.


Élégance. La salle à manger sublime la table en laiton et noyer conçue par Andrea Leung, surplombée d’une lithographie de Miro. Chaises Scape (Grazia & Co), lustre Dot Atomium (Lambert & Fils), peinture (Pava Wulfert).


Jeu de reflets et de miroirs

Ce loft est à l’avenant, situé dans un bâtiment historique du milieu du XIXe siècle. L’architecture intérieure, haut de plafond et en étain vert-de-gris antique, se distingue par ses trois belles colonnes corinthiennes. Pour matérialiser ses souvenirs selon ses goûts, Andrea Leung a supprimé la mezzanine exiguë lors des travaux et a réorganisé les pièces privées afin de créer un espace aéré avec un cabinet de curiosités. « C’est un regard sur l’espace brut », souligne l’architecte « Je savais exactement le genre de refuge que je voulais. Celui qui se déploie et se révèle lentement, qui vous impressionne par sa grandeur et capitalise sur votre curiosité. » L’entrée fait ainsi place à un salon et à une salle à manger, donnant l’impression d’une seule pièce, jusqu’à l’ouverture des portes coulissantes du long mur continu qui passe d’une face en miroir à une autre en verre. Derrière, se cachent une chambre, un dressing, une cuisine et deux salles de bains. L’interaction brouille ainsi les frontières entre intérieur et extérieur, quand les surfaces réfléchissantes et les espaces dissimulés transcendent les limites physiques d’un loft baigné de lumière.

Raffiné. La console en laiton et noyer est également créée sur mesure par Andrea Leung qui fait jouer les concepts d’équilibre et de soutien avec les plateaux, les pieds et les portes de forme irrégulière.


Convivial. Un autre ensemble de portes en miroir s’ouvre sur une cuisine où le marbre mat figuratif et les menuiseries en laiton patiné jouent sur les nouveaux planchers en chêne.


Apaisant. Côté salon, la chambre borde la rangée de fenêtres et bénéficie pleinement de la lumière. La toile Bubble Gum Girl est signée Hijack. Lustre Eclipse (Lee Broom), chaise lounge Pacha (Pierre Paulin).

Rangement. Le dressing en noyer, niché derrière la chambre, crée une alcôve avec un éclairage chaleureux. 

Relaxant. À côté de la chambre, trois portes pliantes en miroir s’ouvrent pour révéler la salle de bains où une baignoire ovale monobloc est encastrée dans des murs de pierre à l’effet légèrement veiné. 


Fraîcheur. Derrière la cloison coulissante de l’entrée, une deuxième salle de bains est ornée de marbre veiné avec des accents de métaux brillants.


andrealeungarchitect.com

Crédits photos  © Sarah Elliott et Scott Frances


Auteur : Nathalie Dassa

Date de publication : 30 juillet 2023

Date de la dernière mise à jour : 23 octobre 2023


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.