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Décor angélique à Aix-en-Provence

En résumé


Blotti au coeur de la cité aixoise, un hôtel luxueux a ouvert ses grilles ouvragées à une clientèle recherchant douceur de vivre et raffinement : la Villa Saint-Ange.

Riche histoire que celle de ce joyau architectural. Avant la révolution de 1789, au lieu-dit Saint-Ange, se dressaient une chapelle et un couvent bordés d’un vaste parc cultivant la méditation et le recueillement. Au crépuscule du XVIIIe siècle, une famille bourgeoise y fit édifier son hôtel particulier, jalonnant l’entrée de deux majestueux lions en pierre. Imperturbables, ces deux témoins du passé laissent aujourd’hui pénétrer les visiteurs dans un site magistralement restauré : le chemin traverse d’abord les jardins parés de statues, angelots et fontaines pour mener à la bastide du début XIXe siècle, habillée de cet ocre jaune si typique d’Aix-en-Provence. Jean-Brice Garella, déjà propriétaire d’un hôtel aixois (Les Quatre Dauphins), rêvait d’ouvrir un établissement reflétant l’art de vivre et la beauté de la région. En lien étroit avec les bâtiments de France et avec le concours d’artisans chevronnés – peintres, doreurs, ébénistes, plombiers, zingueurs, couvreurs, tapissiers – il a façonné un lieu unique orné de mobilier, objets et oeuvres d’art à l’esprit fin Second Empire. Et d’emblée, la bâtisse en impose avec sa spectaculaire toiture en zinc bombée et dentelée, propre au style Napoléon III.

Les chambres : un voyage

Dans les parties communes, le regard des visiteurs court sur les pendules, les baromètres, les faïences puis sur l’escalier dit « des Ancêtres » où trônent les portraits d’une longue lignée de parents et des tableaux du XIXe et XXe siècle, renforçant l’identité familiale de la Villa Saint-Ange. Après avoir tourné la poignée en bronze ciselé de sa chambre, l’hôte pénètre dans un univers raffiné et chic : paravents précieux, meuble rares, boîtes laquées, lampes délicates et parquets refaits à l’ancienne invitent à un voyage dans l’espace et le temps. Toutes les chambres ouvrent sur le parc et sa piscine miroir (chauffée toute l’année) qui apporte une note bleutée au cadre verdoyant. Au restaurant, le haut plafond aux lustres en cristal couve les tables rondes style Empire avec leurs pieds dauphins caractéristiques et les fauteuils cabriolet au cannage blanc et assise de velours. La jeune chef Nadège Serret et sa brigade proposent une carte romantique dans ses intitulés et sa présentation, qu’elle fait évoluer au fil des saisons. Herbes aromatiques, épices et fleurs mettent joliment en scène des plats qui se savourent dans l’ordre : d’abord avec les yeux puis avec le palais…



Évasion
35 chambres, d’une surface comprise entre 21 met 75 m2, s’imprègnent d’une atmosphère dépaysante et raffinée.

Havre de paix
À l’abri des regards, la Villa saint-Ange se situe à quelques minutes à pied du cours Mirabeau, coeur historique d’Aix-en-Provence.

Texte Nathalie Truche
Photos ©Villa Saint-Ange


Auteur : Claire Pélissier

Date de publication : 30 septembre 2020

Date de la dernière mise à jour : 12 mai 2022


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